Tendances, l’expertise du GEB
Un mensuel : des analyses, des données, des dossiers, un rendez-vous, un zoom, des historiques d’indices de référence…
Collecte de lait de chèvre en baisse, mais bonne dynamique des fabrications
Les essentiels Eco – Données 2022 et tendances 2023
Ce document rassemble des données macro-économiques (marchés, production, consommation, prix…) et micro économiques issues des suivis Inosys Réseaux d’élevage (produits, marge brute, charges, résultats…) par filière et grand type d’exploitation d’élevage.
Nos publications et travaux récents
Chiffres clés
DOSSIERS ANNUELS
•Dossier annuel Bovins viande – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°546 janvier 2024
•Dossier annuel Bovins lait – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°547 février 2024
•Dossier annuel Caprins – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°548 mars 2024
•Dossier annuel Ovins – Année 2023 – Perspectives 2024 – DEE n°549 avril 2024
Zoom
Marchés mondiaux des produits laitiers et de la viande bovine
Les deux derniers Dossiers Économie de l’Élevage font le point sur les marchés mondiaux des produits laitiers et de la viande bovine. En lait comme en viande, le développement de la production au plus près des bassins de consommation, en Asie notamment, a conduit à un plafonnement de la demande à l’import dans ces pays. Dans les pays développés, l’inflation a affecté la consommation de viande bovine mais pas celle de produits laitiers qui est restée vigoureuse.
Lire la suiteChiffre du mois
+0,6%
C’est la hausse des ventes de produits laitiers en magasins en équivalent lait depuis le début d’année (jusqu’au 19 mai 2024)
Viandes bovines
Manque d’offre persistant
Les marchés de la viande bovine et du maigre restent globalement marqués par le manque d’offre due à une décapitalisation persistante.
Côté viande, la consommation semble revenir dans un contexte de ralentissement de l’inflation, couverte de plus en plus par les imports du fait des faibles disponibilités. Conjuguée au dynamisme de l’export de viande vers les pays tiers méditerranéens, cette situation entraînent une stabilité ou une hausse des cours des gros bovins finis dans toute l’Europe.
Lait de vache
Production mondiale stable mais dynamiques contrastées
Depuis le début de l’année 2024, la production mondiale est très proche des niveaux de 2023. Toutefois, les tendances de collecte diffèrent entre les principaux pays exportateurs : forte diminution en Argentine, baisses plus modérées en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, et augmentation en UE et Australie. Des variations significatives sont observées en UE : augmentation notable en Pologne mais baisse importante en Irlande. En Chine, bien que la production laitière continue de croître, la consommation domestique ne suit pas, entraînant une surproduction et une plus faible présence sur le marché mondial.
Viande ovine
Les élections législatives font exploser le prix de l’agneau britannique
En moyenne de mars à avril 2024, la cotation en euros de l’agneau lourd britannique a surpassé celle de l’agneau français. La nette baisse de la production au Royaume-Uni tire le cours vers le haut et ce, malgré l’explosion de leurs importations de viande ovine. L’appréciation de la livre face à l’euro, en réaction aux élections législatives anticipées en France, accentue l’augmentation du prix de la viande britannique importée en France.
Lait de chèvre et viande
Maintien du prix du lait en France, forte baisse en Espagne et aux Pays-Bas
Alors que la collecte de lait de chèvre est en retrait sur ce début d’année 2024 par rapport à 2023, les signes d’une timide reprise de la consommation apparaissent dans les données d’achats des ménages. Cela se traduit par des fabrications dynamiques de fromages et d’ultra-frais au lait de chèvre. Alors que les charges décroissent lentement, le prix du lait français se maintient légèrement au-dessus de son niveau de 2023. Chez nos voisins espagnols et néerlandais, la situation semble plus compliquée, avec un prix du lait en fort recul.