Où en est le cheptel bovin européen ?
Zoom
« Où va le bœuf ? » vient de paraître !
Quelle part de viande de bœuf est consommée sous forme de pièces, sous forme hachée ou à travers des plats préparés industriels ? Quelle part est commercialisée en supermarché, en boucherie ou en restauration ? Comment les opérateurs de la filière s’adaptent aux évolutions du marché ?
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Chiffre du mois
6,14 €/kg de carcasse
C’est le prix de la vache O3 en Irlande en semaine 11, soit +49% par rapport à l’année dernière à pareille époque, plus haute valeur en UE cette semaine-ci et plus haut historique jamais atteint par l’ensemble des cotations des vaches O en UE.
Au sommaire de Tendances lait viande
N° 370 Mars 2025
Mise en ligne le 24/03/2025
Viandes bovines
La baisse du cheptel européen s’accélère. Le nombre de vaches dans l’UE affiche une baisse annuelle de 3% fin 2024. Ceci, en plus des problèmes sanitaires, explique la raréfaction des animaux maigres et la hausse continue des prix des veaux et des broutards. Les prix des vaches de réforme progressent aussi, surtout ceux des laitières, retenues dans les élevages pour produire du lait dont le prix augmente. Seuls les jeunes bovins voient leurs cours esquisser un plafonnement. L’euphorie liée aux flux de viande espagnole vers le Maghreb durant le ramadan se calme progressivement.
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Lait de vache
Depuis le début d’année, la collecte laitière française recule sous l’effet de la FCO, malgré une bonne tenue du prix du lait. Dans le même temps, la collecte de lait bio connaît un repli plus prononcé. Aux États-Unis, l’influenza aviaire a fortement affecté la production en Californie, premier État producteur de lait. À l’inverse, la Nouvelle-Zélande maintient une dynamique positive, bien que confrontée à un début de sécheresse dans le Nord. Sur les marchés, les cotations des ingrédients laitiers évoluent différemment selon les régions, entre hausse en Océanie et baisse aux États-Unis.
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Viande ovine
Alors que la consommation recule, et est notamment décevante début mars pour le début du ramadan, celle-ci s’équilibre relativement bien face à des offres modestes chez les principaux producteurs européens. En Irlande et au Royaume-Uni, cela provoque une stabilisation des cours, qui devraient pourtant croître avec le début d’un enchaînement de fêtes religieuses s’étendant de début mars à début juin. En France, malgré un marché également calme, les cours augmentent début mars. En Espagne, ils ont à l’inverse baissé.
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Lait de chèvre et viande
En ce début 2025, les tendances restent alignées sur celles de fin 2024 : des livraisons de lait en fort retrait et des fabrications en hausse, nécessitant l'utilisation des stocks et le recours à l'importation pour tenter de satisfaire une consommation toujours dynamique.
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