Viande ovine

Le prix des agneaux baisse en France, en Irlande et au Royaume-Uni

Sur les dernières semaines, les prix des agneaux australiens, néozélandais et espagnols ont plutôt tendance à augmenter faute d’approvisionnement. En Australie et en Nouvelle-Zélande, les recapitalisations en cours expliquent ces augmentations tandis qu’en Espagne, des exports très récents d'ovins vifs au détriment de la production de viande en seraient la cause. Au contraire, les prix diminuent en France, en Irlande et au Royaume-Uni, en grande partie du fait d'un manque d’appétit des consommateurs européens pour la viande ovine.

Viande ovine » France »

La baisse du cours s’accentue avec le repli de consommation lié à la chaleur

Les achats de viande ovine souffrent de la météo particulièrement chaude pour ce début d’été. Alors même que l’offre française diminue franchement cette année, ce recul de consommation pèse sur la cotation qui dégringole de 38 centimes entre la première et la deuxième semaine de juillet.

Le repli de la cotation de l’agneau s’accentue mi-juillet

En semaine 28 de 2025 (se terminant le 13 juillet), la cotation française de l’agneau lourd atteignait 9,53 €/kg, en baisse de 0,38 €/kg d’une semaine sur l’autre mais en hausse de 0,27 €/kg comparée à la même semaine en 2024. L’offre augmente traditionnellement en juin et juillet et face à cela, la demande est habituellement moindre. Cette année, le repli de consommation est particulièrement important du fait de températures record au mois de juin, le 2e plus chaud jamais enregistré.

L’IPAMPA ovin viande poursuit très progressivement sa baisse amorcée fin 2022, même s’il était doucement reparti à la hausse fin 2024 pour régresser ensuite : il recule de 0,5% d’un mois sur l’autre en mai 2025 et de 2,0% /2024. Si on regarde dans le détail :
• L’indice énergie et lubrifiants a baissé de 2% d’un mois sur l’autre et de 17% /2024,
• L’indice engrais a baissé de 1% d’un mois sur l’autre mais restait en hausse de 5% d’une année sur l’autre,
• L’indice aliments achetés s’est replié de 1% d’un mois sur l’autre comme d’une année sur l’autre.

La production française recule sur les cinq premiers mois de 2025

Selon Agreste, la production abattue de viande ovine était en recul de 7% d’une année sur l’autre sur les cinq premiers mois de 2025, à 28 700 téc, et de 16% comparée à la moyenne des cinq dernières années (2020-2024).

Sur 5 mois en 2025, les abattages d’agneaux ont diminué de 10% en effectif et de 7% en volume, à 1,3 M de têtes et 24 200 téc, avec un poids de carcasse à 18,5 kgéc (+0,44 kgéc /2024). Les réformes ont vu leurs carcasses s’alourdir plus nettement, passant en moyenne de 26,4 kgéc à 27,4 kgéc. Leur nombre a diminué de 7% /2024 (à 166 000 têtes), mais le volume abattu ne s’est réduit que de 4% à 4 600 téc. Ces replis sont au moins en partie imputables à l’épidémie de FCO.

Selon les données d’Ovinfos, les abattages ont franchement reculé en juin. Les épisodes caniculaires ont fait chuter les ventes d’agneau, diminuant les commandes aux abatteurs.

Les importations françaises d’agneaux vivants, tous en provenance d’Espagne, ont diminué sur les cinq premiers mois de 2024, de 30% /2024, totalisant 34 000 têtes. Les imports de réformes, elles aussi 100% espagnoles, ont baissé de 36% /2024, à 5 500 têtes. Ces reculs participent à la baisse des abattages en France.

Les exports d’agneaux vivants ont reculé de 16% sur la période, totalisant 145 000 têtes. Les envois vers l’Allemagne ont quasiment quadruplé (+19 000 têtes) et n’ont pas suffi à contrebalancer les baisses vers l’Espagne (-19 000 têtes), l’Italie (-16 000 têtes) et la Grèce (-9 000 têtes). Les exports de réformes ont en revanche légèrement progressé, de 1%, à 16 000 têtes.

Les importations françaises de viande ovine se redressent en mai 2025

Après un léger recul sur l’année 2024 comme sur les quatre premiers mois de 2025, les importations françaises de viande ovine destinées au marché français (en soustrayant le réexport estimé de viande ovine britannique) se redressent en mai (+8 %/2024). Cela permet au cumul sur 5 mois d’augmenter légèrement d’une année sur l’autre (+1%), totalisant 34 600 téc.

Sur cette période, on observe un regain des volumes en provenance du Royaume-Uni (+9%), mais des baisses marquées de Nouvelle-Zélande (-9%), d’Espagne (-8%) et d’Irlande (-9%).

Les importations françaises de viande ovine reculent toutefois de 9% comparées à la moyenne 2015-2019.

L’UE et le Royaume-Uni ont signé mi-mai dernier un pacte de sécurité et se sont entre autres entendus sur un accord SPS (Sanitaire et Phytosanitaire) comprenant des engagements sur les contrôles des denrées alimentaires et des boissons. Cela pourrait faciliter sur les flux de viande britannique, notamment vers la France, dans les prochains mois.

Le disponible français en viande ovine recule en 2025

Sur les cinq premiers mois de 2025, les abattages français sont toujours en repli d’une année sur l’autre tandis que les importations de viande ovine augmentent très légèrement.

Le disponible français en viande ovine recule ainsi de 3% /2024 sur 5 mois et de 15 % comparé à la moyenne 2015-2019.

Viande ovine » UE et monde »

La filière ovine britannique se relève progressivement

Après avoir été lourdement affecté par le Brexit, le Royaume-Uni reprend peu à peu de la vigueur. La signature des accords de libre-échange avec les deux premiers exportateurs mondiaux de viande ovine, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, entrés en vigueur en 2023, a permis au pays d’accroitre ses imports et ainsi de renforcer son offre pour prospérer à l’export.

Royaume-Uni : hausse de la production, des exports et timide reprise des achats

Après une forte hausse fin mai, la cotation de l’agneau britannique oscille autour de 8,70 €/kg et atteignait 8,64 €/kg en semaine 27 de 2025 (se terminant le 6 juillet), soit -0,15 €/kg d’une semaine sur l’autre et +0,59 €/kg comparée à 2024.

Les prix des réformes dépassent ceux de 2024 depuis le début de l’année, contrairement aux agneaux. Les abattages sont en baisse et la demande en hausse, notamment via la reprise de la restauration et des boucheries halal en 2024. Au 1er semestre 2025, la consommation d’agneau dans la restauration collective a affiché une performance stable d’une année sur l’autre.

Les dernières données du Defra (Département de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales) indiquent que la production britannique de viande ovine a atteint 135 000 t sur le 1er semestre 2025, soit une hausse de 4% /2024 et une stabilité comparée à la moyenne 2015-2019.

Les abattages d’agneaux ont totalisé 5,6 M de têtes sur la période, soit +4% /2024, avec une légère hausse des poids moyens de carcasse, passant de 20,5 à 20,8 kgéc. Cette progression est due à un report plus important d’agneaux de 2024. Les abattages de réformes ont à l’inverse reculé, de 6%, à 654 000 têtes, avec un allègement des carcasses, de 28,3 à 27,3 kgéc en moyenne. Le recul des abattages de brebis, probablement en lien avec une volonté de recapitaliser, fait bondir leur prix.

Les exportations britanniques de viande ovine étaient en hausse de 14% sur la période, à 36 000 téc. Elles dépassaient ainsi de 8% leur niveau d’avant Brexit et pandémie de Covid-19 (moyenne 2015-2019). On observe de nettes hausses vers la France (+3 700 téc /2024) et les Pays-Bas (+630 téc), mais des baisses vers l’Allemagne (-122 téc) et l’Irlande (-220 téc).

Après un bond en 2024, les importations britanniques de viande ovine poursuivent leur croissance début 2025, augmentant de 11% /2024 sur les cinq premiers mois de 2025, à 33 000 téc, avec +220 téc en provenance de Nouvelle-Zélande et +3 190 téc d’Australie mais -1 310 téc d’Irlande.

La baisse des ventes d’agneau au détail ralentit : -0,6% d’une année sur l’autre en volume au cours des 12 semaines se terminant le 15 juin 2025. Les dépenses ont augmenté de 4% au cours de cette période, grâce à une hausse de 5% des prix moyens payés (Kantar). Finalement, les ventes d’agneau sont quasi stables d’une année sur l’autre de la mi-mars à la mi-juin 2025.

Irlande : hausse des cours bloquée malgré une offre en recul

En semaine 26 de 2025, selon la Commission européenne, la cotation de l’agneau irlandais atteignait 8,19 €/kg, en recul de 0,02 €/kgéc d’une semaine sur l’autre et de 0,15 €/kgéc comparée à la même semaine en 2024. Le cours se tasse alors que l’approvisionnement est amoindri : les tensions entre les syndicats agricoles et les usines, accusées de maintenir une politique de baisse de prix, persistent.

Après avoir déjà baissé de 10% entre 2023 et 2024, la production irlandaise de viande ovine a chuté de 14% /2024 sur les cinq premiers mois de 2025, totalisant 22 400 tonnes : c’est 13% de moins que sur la moyenne des cinq dernières années. Les effectifs d’agneaux abattus ont diminué de 16% /2024 et de 14% en volume, illustrant une hausse de leur poids moyen de carcasse, de 22,0 à 22,6 kg. Ceux des réformes ont aussi reculé, de 18% /2024, et de 16% en volume, leur poids moyen de carcasse passant de 25,6 kgéc à 26,3 kg.

Sur les cinq premiers mois de 2025, les exportations de viande ovine irlandaise ont baissé de 3% d’une année sur l’autre, à 20 700 téc. Elles reculent de 9% sur la période, comparées à la dernière moyenne quinquennale.

Espagne : la cotation entrée abattoir a bondi début juillet

Le cours de l’agneau espagnol entrée abattoir a bondi début juillet pour se replier légèrement ensuite : il était enregistré à 9,36 €/kg en semaine 28, soit -0,47 €/kg d’une semaine sur l’autre et +1,22 €/kg /2024. Cette hausse est potentiellement due à la décision d’une entreprise d’exporter en vif des agneaux initialement destinés à l’abattage en Espagne, afin de gagner en rentabilité.

Selon Agreste, la production de viande ovine espagnole a augmenté de 3% d’une année sur l’autre sur quatre mois en 2025, totalisant 33 100 téc.
Près de 211 500 réformes ont été abattues, soit -3 %/2024 et la baisse est sensiblement la même en volume : le poids moyen de carcasse est stable, à 24,8 kgéc. On constate un alourdissement très marqué des carcasses d’agneaux de +0,9 kgéc sur la période considérée, à 12,0 kgéc. 2,3 M d’agneaux ont été abattus, soit -4 %/ 2025, mais les volumes abattus étaient à l’inverse en hausse de 4%. Cet alourdissement des agneaux est probablement en lien avec l’annulation de l’envoi au Maroc de dizaines de milliers d’ovins pour la Fête du Sacrifice (prévue le 6 juin et « annulée » par le roi du Maroc), qui ont finalement été abattus en Espagne puis exportés sous forme de viande.

Les envois d’agneaux espagnols vers le Maroc ont alors de nouveau baissé d’une année sur l’autre en mai et ceux vers la Jordanie n’ont pas repris (- 112 300 têtes). Sur 5 mois, ils ont alors diminué de 18 % /2024, totalisant près de 552 000 têtes, avec des baisse vers le Maroc (- 137 000 têtes), la France (- 22 000 têtes), la Libye (- 54 000 têtes) et l’Italie (- 28 000 têtes) que les hausses vers le Portugal (+ 31 000 têtes) et l’Allemagne (+ 14 000 têtes) n’ont su contrebalancer.

Les envois de réformes ont de nouveau chuté en mai, et sur 5 mois ils ont reculé de 23% /2024, à 67 000 têtes, via des envois en baisse à destination du marché marocain (- 9 400 têtes), de l’Italie (- 8 000 têtes), de la France (- 5 000 têtes) et du Liban (- 3 600 têtes) et une hausse vers le Portugal (+ 3 300 têtes).

Les exportations de vifs restent majoritairement concentrées vers le Maroc, rendant le modèle économique de la filière vulnérable mais l’ouverture récente du marché algérien aux exportation d’ovins espagnols vivants rassure.

Après un creux en 2023 et 2024, les exportations de viande ovine espagnole sont en nette hausse d’une année sur l’autre sur les cinq premiers mois de 2025, de 10% / 2024, à 21 600 téc. C’est 5% de plus que sur les cinq dernières années. On observe notamment une forte hausse des envois vers l’Algérie (multipliés par cinq, de 1 200 à 6 200 téc).

La capacité de certaines entreprises espagnoles à passer de l’export de viande à l’export de vifs – selon les opportunités – met certains abattoirs espagnols en difficulté.

Nouvelle-Zélande : la production s’écroule en avril et mai

La production ovine abattue en Nouvelle-Zélande s’est maintenue d’une année sur l’autre en janvier puis a augmenté en février et mars. En avril et en mai, elle a chuté de respectivement 21% et 30% /2024, les agneaux ayant bien poussé fin 2024/début 2025, ils sont sortis plus tôt que prévu, expliquant ce décalage.

Sur les cinq premiers mois de 2025, la production a reculé de 7% /2024, totalisant 213 000 téc. Le nombre d’agneaux abattus a diminué de 12% /2024, à 9,0 M de têtes, tandis que celui des réformes a augmenté de 12%, à 1,6 M de têtes. C’est avant tout la baisse des naissances au second semestre 2024, due au recul du cheptel reproducteur et à une baisse des taux d’agnelages causée par la sécheresse, qui explique ce recul de la production néozélandaise.

Cette baisse de l’approvisionnement a provoqué une poursuite de la hausse des prix dès début 2024, qui n’a visiblement pas limité la capacité commerciale de la Nouvelle-Zélande.

Les exportations de viande ovine ont certes reculé en mai, mais ont totalisé 218 000 téc sur 5 mois, soit +2% /2024.

Sur la période, les exportations ont augmenté d’une année sur l’autre vers la Chine (+ 2 200 téc) et l’UE-27 (+ 6 200 téc) mais se sont repliées vers les États-Unis (- 3 600 téc) et le Royaume-Uni (- 1 800 téc).

En Australie, les deux précédentes années d’intense production laissent place à un cheptel ovin amoindri alors même que cet acteur majeur des flux mondiaux de viande ovine élargit encore ses possibilités sur le marché chinois. Un article dédié à l’Australie est à retrouver ici.

Viande ovine » UE et monde »

La filière australienne recapitalise et le prix de ses agneaux s’envole

Soumise à de fréquents aléas climatiques, l’Australie sort de deux années de forte production de viande ovine en partie liée à des épisodes de sécheresses. Elle entame alors un énième cycle de recapitalisation, ce qui se traduit par le fait que les éleveurs gardent davantage d’agnelles : cela appauvrit le marché et fait grimper les prix, d’autant que la Chine ouvre plus largement son marché.

Le cheptel ovin australien diminue sous l’effet d’une forte demande et de la sécheresse

Conséquence des records de production et d’exportations de viande ovine en 2023 et 2024 sous l’effet de la sécheresse (raréfaction des aliments), l’Australie a vu son cheptel ovin diminuer ces deux dernières années. La demande croissante à l’export et les prix élevés de l’agneau expliquent aussi cette situation. Ce repli de cheptel ovin concerne principalement le Sud de l’Australie (Occidentale, Méridionale et le Victoria), particulièrement touché par les vagues de sécheresse.

Brebis australiennes cherchant de quoi se nourrir dans une prairie asséchée – © Josep Monter Martinez

Conséquence directe des sécheresses, les sorties printanières des agneaux (septembre à novembre) vont être tardives cette année en raison d’un automne (mars à mai) australien défavorable. La situation est aussi plutôt mauvaise pour les transformateurs et cela devrait se poursuivre au 2nd semestre 2025.

Le nombre de brebis pourrait encore reculer de 9% en 2026, selon Meat and Livestock Australia (MLA). Le cheptel ne devrait pas se rétablir avant au moins 2027, avec le retour à la normale des conditions météorologiques.
Parallèlement à cette baisse subie, MLA rapporte que les éleveurs ont exprimé leur intention de réduire le nombre de brebis à partir de 2026.

Le prix des agneaux augmente face à un manque d’offre

Tous ces éléments font exploser le prix des animaux : le National Trade Lamb Indicator, qui correspond à la cotation entrée abattoir australienne de l’agneau, était enregistré en moyenne à 10,58 $AUS/kg en juin 2025 (soit 5,97 €/kg). C’est 47% de plus qu’en 2024 le même mois ! Il a par ailleurs plus que doublé depuis le plancher atteint en octobre 2023.

Les éleveurs gardent des agnelles pour tenter de recapitaliser

Subissant une baisse avérée du cheptel ovin, les éleveurs australiens tentent de reconstituer leurs troupeaux en gardant davantage d’agnelles cette année. En conséquence, les abattages d’agneaux ont baissé de 1% sur le 1er semestre 2025 comparé à 2024, à 12 M de têtes. Ce repli est contrebalancé par la hausse de 5% des abattages de réformes, à 4,8 M de têtes.

Au total, les effectifs d’ovins abattus étaient quasiment stables d’une année sur l’autre au 1er semestre 2025 en Australie (+1% /2024), totalisant 16,9 M de têtes.

Le marché chinois s’ouvre encore davantage à la viande ovine australienne

Parallèlement, les exportations de viande ovine australiennes ont progressé de 13% d’une année sur l’autre sur un cumul de cinq mois, totalisant 118 400 téc. On constate un recul marqué vers les États-Unis, de 2 200 téc tandis que les envois progressent vers la Chine (+1 600 téc), l’Arabie Saoudite (+1 700 téc) et le Royaume-Uni (+1 200 téc).

Selon China Daily, les autorités chinoises ont accordé en avril dernier un accès à leur marché pour dix établissements d’export australiens en viande ovine et caprine et l’élargissement des catégories de produits pour sept autres. Une gamme plus large de produits à base de viande d’agneau et de mouton australiens sera bientôt disponible pour les consommateurs chinois, allant des coupes persillées haut de gamme, adaptées à la restauration et à la vente au détail, aux produits traditionnels populaires dans les fondues chinoises et autres utilisations culinaires. Les nouvelles expéditions devraient débuter sous quelques semaines après cette annonce, sous réserve de la finalisation des formalités administratives.

L’Australie renforce ainsi sa position sur ce marché asiatique qui est son premier débouché en viande ovine depuis maintenant plus de 12 ans.

Les envois d’ovins vivants australiens se maintiennent

Les envois d’ovins vivants se maintiennent quant à eux d’une année sur l’autre sur 5 mois, totalisant 2,2 M de têtes. On note notamment la reprise des envois vers l’Inde et l’absence d’envois vers la Chine. A noter que les exportations de bétail vivant devraient être interdites à partir de 2027, ce qui pousse les éleveurs et les entreprises à réfléchir à des alternatives.