Le cours de l’agneau britannique reste sous pression, en raison de l’afflux d’agneaux dans les abattoirs.
ROYAUME-UNI : Les abattages sont toujours très dynamiques et pèsent sur la cotation
Dopés par de meilleures conditions climatiques qu’en 2018, les sorties d’agneaux de la nouvelle saison restent en nette progression au Royaume-Uni. À 955 400 têtes en juin, elles dépassaient ainsi de 8% leur niveau de l’année précédente. Les abattages d’ovins adultes étaient également en hausse (+7% /2018, à 135 500 têtes), de même que les poids moyens de carcasse, ce qui a conduit au bond de 15% de la production britannique de viande ovine, à 23 500 téc.
Face à des disponibilités plus abondantes, la cotation britannique de l’agneau reste en repli : à 4,34 £/kg de carcasse début juillet, elle était inférieure de 6% à son niveau de 2018 (soit -8%/ 2018, à 4,78 €/kg de carcasse en monnaie européenne).
NOUVELLE-ZÉLANDE : La baisse des envois vers l’UE se poursuit
Malgré l’utilisation de stocks de report congelés, la chute de la production en mai (-23% /2018, à 34 000 téc) a conduit au recul de 16% des exportations néozélandaises de viande ovine (à 39 600 téc). En léger retrait vers la Chine (-3% à 18 500 téc), les envois ont à nouveau chuté à destination de l’Union européenne (-30% à 11 100 téc).
En cumul sur les 5 premiers mois de 2019, les exportations néozélandaises de viande ovine enregistrent un repli de 2% par rapport à 2018.