La collecte française de lait de chèvre accuse un ralentissement en fin d’année, qui n’a pas pour autant intégralement neutralisé la croissance accumulée au printemps et à l’été. Simultanément, les importations ont poursuivi leur effondrement. Face à un approvisionnement sous légère tension et à une demande des ménages en repli, les industriels ont limité les fabrications de fromages au lait de chèvre.
Dans ce contexte, le prix moyen du lait de chèvre s’est apprécié tout au long de l’année, sous l’effet de l’amélioration de la composition et de la hausse du prix de base. Mais cette progression n’a pas neutralisé la hausse des charges.