En novembre, les envois étaient en légère hausse vers l’Italie. Les exports vers les pays tiers se sont par ailleurs accélérés depuis quelques mois. Les prix des femelles se sont stabilisés en novembre. Les mâles charolais nés en début d’année maintenaient tout juste leur cours, tandis que les plus lourds baissaient.
Les cotations des mâles comme des femelles stabilisées
La cotation du Charolais U de 350 kg s’est stabilisée à 2,45 €/kg sur les semaines 48 et 49, mais à des niveaux inférieurs aux années précédentes (-5% /2019 et -9% /2018). Le mois de novembre a enregistré une hausse des sorties d’ateliers de JB en France. D’après certains opérateurs, ceci aurait incité des engraisseurs français à revenir aux achats de bovins maigres, principalement de type 350 kg.
Le prix du Charolais U de 450 kg, destiné principalement à l’Italie et à l’Algérie, a baissé de 7 centimes en un mois pour tomber à 2,23 €/kg en semaine 49 soit – 18 centimes par rapport à 2019 (-7% /2019 et -11% /2018). La cotation du JB fini Charolais de 700-750 kg de 1ère catégorie à Modène a enfin rebondi de + 2 centimes début décembre, en semaine 49, mais elle restait basse par rapport à l’an passé (-7% /2019).
Dans les broutards les plus légers, le prix du Limousin E de 300 kg a perdu un centime en semaine 49, à 2,89 €/kg, après une longue période de stabilité. Le prix du mâle croisé limousin U de 300 kg a subi une baisse de 7 centimes en 6 semaines, à 2,53 €/kg (-14 centimes /2019 soit – 5%/2019).
Du côté des femelles, la cotation des Limousines E de 270 kg s’était stabilisée à 2,77 €/kg en semaine 49, soit +1% /2019. La Charolaise U de 270 kg a reflué après quelques semaines de hausse. Sa cotation s’établissait à 2,56 €/kg en semaine 49, un prix identique à 2019. Les cotations italiennes des femelles finies à Modène se tiennent mieux que les mâles. Elles étaient en hausse de +1% /2019 en semaine 49, tant en Limousine qu’en Charolaise.
Recul des naissances en octobre
En octobre, 281 000 veaux sont nés de mère allaitante, soit -2,8% /2019. Sur la campagne 2020-21, 924 000 naissances de mère allaitante ont été observées (-2 500 têtes /2019-20) soit -0,3 % /2019-20 et -6,7% /2018-19.
Des effectifs de broutards en hausse par rapport à 2019
Au 1er novembre, les effectifs de mâles nés de mère allaitante de 6-12 mois étaient en hausse de +1,5% /2019 et seulement -0,4% /2018. Les effectifs de Charolais de 6-12 mois étaient quasi stables, alors que ceux des Limousins, des Blonds, des Rustiques et des Croisés étaient en hausse.
En octobre, des exports globalement dynamiques
Sur la dernière période complète (semaines 40 à 43) à partir des données SPIE-BDNI, 84 000 broutards ont été expédiées à l’étranger, en hausse de +2% /2019 et +4% /2018. Les femelles représentaient un tiers des envois, une proportion stabilisée.
Les envois de broutards en juillet, août et septembre étaient en léger recul, notamment vers l’Espagne et vers les pays tiers.
En octobre, selon les Douanes françaises, l’activité vers les pays tiers a été plutôt dynamique avec 5 500 broutards envoyés en Algérie, 2 000 broutards en Tunisie, ainsi que 1 900 vers Israël et 2 000 vers le Qatar. Le déchargement des bovins au Qatar a pu se faire sans encombre fin octobre juste avant les réactions suite à la re-publication de caricatures en France. En novembre les envois de broutards se sont poursuivis vers l’Algérie et plusieurs bateaux sont en préparation pour décembre, comme habituellement en fin d’année.
En novembre, les exports étaient en légère hausse vers l’Italie
En ce qui concerne les données très récentes des semaines 45 à 50 (6 semaines du 1er novembre au 12 décembre) TRACES indique des envois vers l’Italie, tous bovins confondus, en hausse de +1% /2019 et une hausse des envois tout confondu vers l’Espagne (veaux de moins de 80 kg inclus) de +9 % /2019, due au dynamisme des envois de veaux.