La hausse des cours se poursuit fin août/début septembre
Le marché français est actuellement marqué par un regain conséquent de l’offre française, mais à la vue du cours français, qui continue de croître et atteint des niveaux historiquement élevés (6,99 €/kg en semaine 36, soit 86 centimes de plus qu’en 2019 la même semaine et +0,61 € /2018), la demande resterait supérieure à l’offre fin août/début septembre.
L’arrivée progressive des agneaux du Royaume-Uni devrait tempérer l’envolée des cotations dans les semaines à venir.
Fort regain de la production française en juillet
La production française de viande ovine a connu une baisse saisonnière limitée en mai. Les abattages ont en effet rebondi de +7%, mais par rapport à des effectifs exceptionnellement faibles en 2019 (les basses températures ayant fait chuter la demande et la cotation française). Ils ont en revanche progressé modestement par rapport à ceux de mai 2018 (+2%). En juin, la production était stable d’une année sur l’autre ; elle s’est en revanche fortement accrue en juillet (+22%/ 2019). Sur un cumul de 7 mois, la production française était finalement plus élevée que l’an passé, de +2%, à 51 240 téc.
Face à une demande supérieure à l’offre, les importations de viande ovine s’intensifient
Après une baisse de « seulement » -7% en juin 2020 /2019, les importations de viande ovine se sont fortement améliorées en juillet (+22%) consécutivement à la progressive reprise commerciale de nombreux pays fournisseurs jusqu’alors paralysés par la Covid-19. Les volumes importés du Royaume-Uni et d’Irlande sont en hausse d’une année sur l’autre, tandis que les importations de viande néo-zélandaise sont demeurées réduites. En provenance d’Espagne, les volumes sont en très légère hausse (+1%).
Les envois britanniques devraient augmenter de façon saisonnière au second semestre. Reste à voir si le disponible au Royaume-Uni sera suffisant.
Pour combler le déficit, les importations d’agneaux vivants ont été multipliés par trois en juillet. A contrario, les envois, de viande ovine comme d’ovins vifs, étaient en retrait.