Le ralentissement de la collecte européenne, combiné au faible dynamisme de la production dans les autres grands bassins laitiers, facilite le redressement du marché des protéines laitières, mais ne stoppe pas pour autant l’érosion des cours du beurre encore relativement élevés. La production hivernale dans l’Union européenne devrait demeurer ralentie au 1er trimestre, sous l’effet de cheptels réduits dans plusieurs pays et de stocks fourragers limités dans les pays touchés par la sécheresse de l’été 2018.